Qu’elle soit volontaire ou non, une longue période d’inactivité affecte sensiblement une carrière. Toutefois, le retour à l’emploi se prépare en amont.

Garder confiance en soi et rester optimiste

La perte de confiance en soi est une conséquence très fréquente d’une période d’inactivité ; mais aussi le principal frein à une réinsertion professionnelle. En effet, le manque de confiance en soi peut se voir à travers le CV, la lettre de motivation, et encore plus lors d’un entretien d’embauche.

Avant toute chose, relativisez votre situation. Tout le monde ou presque passe un jour par le chômage, et les recruteurs sont bien conscients de cet état de fait. Il est important de ne pas dévaloriser ses réussites, ou encore d’endosser toutes les responsabilités des échecs vécus : ne soyez pas sévère avec vous-même. Restez lucide, renforcez vos atouts et travaillez sur vos lacunes.

Il est également salutaire de décompresser : ne consacrez pas 100% de votre temps à votre recherche d’emploi. Ménager son équilibre psychologique est primordial pour aborder sa recherche avec assurance et prendre du recul sur sa situation. Ne négligez pas l’importance d’une vie sociale épanouie. Rencontrer d’autres chômeurs, par exemple, peut vous faire relativiser sur votre propre situation ; et vous offrir de précieux contacts pour l’avenir.

Enfin, qui dit recherche d’emploi dit démarches administratives. Pour ne pas être vite submergé et finir par baisser les bras, un travail d’organisation est nécessaire. Établissez une liste de vos priorités à respecter scrupuleusement. 

Connaissez-vous la matrice d’Eisenhower ? Elle pourrait bien vous aider à hiérarchiser vos tâches et ainsi gagner en efficacité :

Face aux recruteurs, assumer sa période d’inactivité

Si vous faites face à une longue période de chômage et qu’un recruteur s’intéresse à votre profil, il cherchera à savoir pourquoi votre CV comporte un trou. Pour éviter cette situation, mentir n’est pas la solution puisque les recruteurs peuvent avoir des moyens de vérifier la véracité de votre CV. N’évitez donc pas le sujet, préférez l’assumer et préparez-vous à l’expliquer. Après tout, la recherche d’emploi est, en quelque sorte, un emploi. Tentez de tourner votre période d’inactivité à votre avantage en mettant en avant les activités que vous avez effectuées (engagement associatif, travaux créatifs, formations, auto-formations, etc.) et les soft-skills que vous avez développés (créativité, organisation, etc.). 

Il est également primordial que vous prouviez votre motivation et votre expertise dans votre domaine de prédilection. Continuez de vous renseigner sur votre spécialité pour ne rien perdre de vos compétences et connaissances, et rester à la page.

Au moment de reprendre le travail

La prise d’un nouveau poste, dans une nouvelle entreprise, à la suite d’une longue période d’inactivité, peut s’avérer être un exercice effrayant. Toutefois, si vous avez été recruté, c’est que vous avez inspiré confiance au recruteur. C’est une performance à mettre à votre crédit. Notez que chacun a besoin d’un temps d’adaptation lors d’une prise de poste.

L’essentiel, c’est de rester positif, de ne pas baisser les bras, et de chercher à apprendre. Pour cela, rapprochez-vous de vos nouveaux collègues et cherchez à travailler en équipe. C’est un moyen efficace de remettre un pied en douceur dans la vie professionnelle et de favoriser son intégration.

Enfin, restez réaliste dans les objectifs que vous vous fixez. Vouloir sur-compenser sa période d’inactivité en s’imposant trop de tâches pourrait porter préjudice à la qualité de votre travail.